Vientiane - jour 2

Lundi 4 décembre 2017

On passe une super nuit, pas eu besoin de bouchons ici, ça fait du bien. En plus, le déjeuner est excellent,  pas mal un des meilleurs à date. La journée est superbe et on décide de louer des vélos. Les premiers qu'on trouve, sont soit des vélos pourris,  ou bien il exige le passeport, qu'on a laissé à l'hôtel.

On en trouve finalement un qui a des vélos potables et le mec accepte qu'on verse seulement une caution. Et c'est parti, direction le Patuxai, un impressionnant arc de triomphe inspiré de celui de Paris mais un peu plus béton. Par contre,  à l'intérieur des voutes, le plafond est superbe avec de beaux détails d'inspiration laotien. On grimpe ensuite tout en haut de l'arc d'où on a une belle vue sur la ville (pas beaucoup d'édifices en hauteur ici).

On poursuit notre balade vers le Wat That Luang. C'est un grand stupa doré qui est censé contenir un cheveu du Bouddha ainsi que des cendres d'une de ses hanches (oh boy ! ). Ce monument religieux est le plus important du Laos, mais il nous impressionne moyennement (ça fait beaucoup "béton doré"). Par contre,  tout a coté, il y a un temple avec un beau Bouddha couché.  Il abrite des moines qu'on voit travailler à son entretien. Pas loin, on a la chance de photographier 2 mariés en habit traditionnel, ils sont magnifiques.

On veut ensuite se rendre sur le bord du Mekong mais le trajet est compliqué  et on est toujours perdu. C'est déjà rendu l'heure de dîner,  ce sera une autre soupe laotienne aux nouilles avec de la viande bien graisseuse accompagné d'un "shake" à l'avocat. On doit l'avouer, on commence à être tanné de manger asiatique midi et soir.

On se rend finalement sur le bord du Mekong, c'est pas mal moins beau qu'à Luang Prabang. On roule sur le "boardwalk" et près du palais présidentiel, on rentre en ville pour se rendre au Wat Sisaket. Il y a pas mal de visiteurs sur place, surtout des groupes. Ce temple construit en 1818 n'a pas été détruit lors de l'invasion thaïlandaise survenu peu après sa construction justement parce qu'il est de style thai. Sa particularité est d'abriter des centaines de petits bouddhas dans des niches creusées dans les murs du temple principal ainsi que dans le cloître qui en fait le tour. L'endroit est très jolie.

On retourne nos vélos et on se dirige ensuite vers bord du fleuve pour admirer le coucher de soleil et prendre une bière. Magnifique ! On a lu qu'il y avait un spectacle de fontaines musicales au Patuxai à 18 heures alors on s'y dirige de nouveau mais à pied cette fois. Il est tout éclairé, c'est très beau mais on oublie le spectacle de fontaine, ça n'a pas lieu ce soir.

Comme on est fatigué, un tuk-tuk se propose de nous ramener au centre ville, on lui demande combien, il nous montre les 5 doigts de sa main. Parfait, 5000 kips, pas de problème. Les choses se corsent à l'arrivée, on lui donne 5000, mais il nous demande 50,000. Wow! On lui dit que 50k c'est le prix pour se rendre à l'aéroport, on vient de faire 2km alors 5k c'est bien assez. On lui donne ses 5000 kips et on s'en va. Il nous rejoint et empoigne le sac de Paule, on se crie des bêtises qu'on comprend pas ni un ni l'autre et ça continue de plus belle. Il ne veut rien entendre, on rentre dans une boutique pour trouver quelqu'un qui parle anglais. Il y a une jeune vendeuse mais elle n'arrange rien. On en a assez, on quitte la boutique, il me poigne la main, je lui "crisse " une claque sur le bras qu'il m'a empoigné et on décampe.

On se réfugie dans un resto tenu par des français, on leur raconte notre mésaventure et selon eux c'était correct de payer 50k, ça fait juste 2.5 euros par personne qu'il dise. Je veux bien, mais ça nous a coûté 50k pour faire 180km entre Vang Vieng et Vientiane, alors 50k pour faire 2km, on avait l'impression de se faire avoir. Morale, toujours s'assurer que le prix qu'on pense devoir payer, c'est le même que celui qu'on veut nous faire payer. C'est juste plate que notre séjour se termine ainsi, d'ailleurs on essaie toujours d'éviter le plus possible de prendre des tuk-tuk, on aime mieux marcher.

On mangera finalement des plats de charcuteries françaises au resto des 2 français et une genre de crêpes aux bananes (acheté sur la rue) comme dessert. Demain c'est le retour vers la maison.

VangVieng -Vientiane

Dimanche le 3 décembre 2017

Le bus de 9h vient nous chercher à 9h20 et on continue notre tournée des hôtels dans la ville complètement bloquée par la circulation, et on finit par partir à 10h. La route est encore très sinueuse pour au moins la moitié du trajet, il y a même 2 filles qui sont malades. On s'arrête pour la pause diner et finalement on arrive à 1h30 à Vientiane.

On nous débarque pas très loin de l'hôtel, c'est correct comme chambre, et on aura le petit dej. On s'installe et on part en ville, c'est très tranquille car c'est dimanche. Comme on a pas mangé à l'arrêt, on dîne dans un petit resto Laotien sympathique. On se promène au hasard, il fait très chaud, on est pas trop fringant. On se rend au bord du Mékong, mais contrairement à LuangPrabang, on est pas directement sur le bord, il y a une vaste étendue de verdure et d'étangs qu'on ne peut accéder.

On passe devant le That Dam, un stupa laissé à l'abandon, mais assez charmant. On passe aussi au Wat Sisaket, mais il est fermé, on reviendra demain. Direction bord du mékong pour voir le coucher de soleil, on est pas les seuls sur le "boardwalk". Il y a des vendeurs de toutes sortes, et beaucoup de gens viennent aussi prier devant la statue du roi Anouvong (règna au début du 19ième), c'est bizarre car il n'y a pas de bouddha, seulement cette immense statue. Le décor est pas mal moins beau qu'à VangVieng pour le coucher de soleil sur la Thaïlande.

On passe ensuite dans l'immense parc au pied de la statue, il y a de la vie, les gens jouent au ballon, au badminton, font des pique-niques... Au bout du parc, commence le marché de nuit, là aussi il y a de l'action, plein de kiosques de vêtements, souliers, etc... et plein de monde. Au bout de la rue, il y a même des jeux de fléchettes pour crever des ballons et on peut gagner des toutous, mais les jeunes qui gagnent prennent presque tous une bouteille de "vin cooler" !

Comme on a pas faim pour souper, on se paye une crème glacée au coconut, miam. De retour à l'hôtel pour relaxer un peu.

Vang Vieng - jour 3

Samedi le 2 décembre 2017

C'est notre dernière journée à Vang Vieng et on se doit d'aller faire au moins une demi journée de "tubing". C'est une activité très populaire qui consiste à s'assoir dans une "trip" de camion et se laisser descendre tranquillement dans le courant de la rivière. Assez pépère comme activité. On passera par une agence qui s'occupera de nous fournir les trips et de nous emmener au point de départ et de nous ramener en ville.

Ce matin, on veut aller grimper le pic rocheux qui se trouve de l'autre côté de la rivière, il paraît qu'en haut la vue est magnifique. On commence à grimper vers 9 heures et déjà il fait vraiment chaud. De loin, le point de départ nous semblait désert mais il y avait quelqu'un sur place pour collecter les 20,000 kips. Au moment d'entamer la montée, un monsieur qui termine la descente, nous dit que la montée est vraiment ardue mais que l'effort en vaut la peine. Au début, la montée se fait au moyen d'échelles en bois pourvu de rampes en bambou. On n'est pas certain de la solidité des échelles, mais elles s'avéreront très solides tout comme les rampes en bambous. Ça grimpe raide et c'est pas long qu'on est en sueur. Les rampes de bambous sont brûlantes dans  les sections exposées au soleil.

La dernière partie de la montée se fait au travers d'un éboulis de roches acérées. Encore une fois c'est assez à pic et on doit prendre notre temps pour grimper. Heureusement, on trouve toujours un endroit dans la roche nous permettant de bien s'agripper. Après 1 heure, on atteint finalement le sommet et nous posons fièrement à côté du drapeau. La vue est vraiment magnifique, on peut dire que ça valait l'effort. La descente nous prendra seulement 20 minutes, en prenant bien notre temps. C'est pas le moment de se blesser. En bas, on croise 2 jeunes allemands qui ont oublié leur porte monnaie, comme le gardien ne veut pas les laisser passer, on leur paye l'entrée, ca sera notre BA du jour (un gros 3$).

On repasse à l'hôtel pour mettre nos maillots et nous préparer pour le "tubing". On s'est même acheté un petit sac étanche de 5 litres pour mettre portefeuille, caméra et autres. On arrive à l'agence, et on constate qu'on sera pas les seuls, en tout une douzaine de personnes feront partie du groupe. On s'entasse tous, à l'arrière d'un mini camion/bus et c'est parti. Le point de départ se fera environ 8 kilomètres en amont de la rivière, puis on redescendra sur environ 5km. On terminera la descente à 3 km du centre de Vang Vieng. Tout au long de la descente, nous sommes accompagné de 2 guides qui ont comme mission de nous indiquer où passer quand on traverse des rapides.

Aussitôt parti, Paule est emporté sur le côté de la rivière et elle passe au travers un tas de branche, heureusement pas de mal. Pas longtemps après, on rencontre nos premiers rapides. En pagayant avec nos bras, on arrive à contrôler le tube et passer du coté indiqué par le guide. Finalement, tout se passe bien, on ressent un petit "thrill". Quand le courant n'est pas fort, c'est vraiment relaxant de se laisser emporter tout doucement. À mi-chemin, on s'arrête dans un resto-bar en bordure de la rivière. La musique est très forte, quelle mauvaise habitude, c'est toujours pareil ici. Après avoir terminé notre bière, on remonte sur nos tubes et ça provoque le départ de tout le groupe. Ici, si tu attends que les laotiens bougent, ça risque d'être long.

On termine notre descente dans un autre resto-bar plein de petites familles laotiennes. Il paraît que c'est journée de fête nationale au Laos, ça explique peut-être la foule, ou c'est peut-être toujours ainsi, les samedis. Après une demi-heure sur place, on demande au chauffeur de retourner en ville, car à cause des montagnes, on est à l'ombre, c'est pas mal mieux à Vang Vieng pour le coucher de soleil.

Finalement, ce sera le signal de départ pour tout le groupe. On a bien aimé l'expérience, reposant et relaxant, avec les bras juste un peu fatigué. Demain départ pour Vientiane vers 9 heures.

Vang Vieng - jour 2

Vendredi le 1 décembre 2017

Après un bon déjeuner, on loue notre scooter ici, car il nous le fait au même prix qu'ailleurs, 50000 kips. On va voir à l'information touristique pour acheter la carte des routes, mais la fille ne parle pas anglais et elle nous donne une carte de base des environs. On va se contenter de ça car on a notre tablette avec l'application Maps.me, ça devrait aller.

On passe sur le petit pont de bambous pour traverser la rivière, et on file vers notre premier arrêt, qui n'est pas très loin, les caves de Tham Khan. La route principale est asphaltée, les paysages sont magnifiques, entre rizières (déjà récoltées) et montagnes karstiques. On doit prendre un petit chemin pour aller à la grotte, c'est une route de terres et de roches, pas facile pour Pierre de conduire là dedans. On finit par voir une pancarte avec le nom de la grotte et le prix, et il y a quelques motos, mais personnes n'est là. On voit un petit chemin qui part dans la " jungle", on se dit que ce doit être là. On commence à marcher, ça monte, c'est un peu boueux, il faut se pencher car il y a plein d'arbres et de plantes, et il y a des petits chemins qui partent dans tous les sens.... Après quelques minutes, on voit bien que c'est pas possible ce chemin, on fait demi tour, mais avec tous les petits chemins, on se perd un petit peu. C'est pas très rassurant, Pierre a tendance à paniquer, mais on entend une moto, et finalement on retrouve le chemin de roches, juste un peu plus bas d'où on s'était arrêté.. Ouf.

On laisse tomber cette grotte, et on se dirige vers la prochaine destination, la butte de Pha Ngeun, mais en lisant la description, on décide de laisser faire ( 1h de montée abrupte dans cette chaleur) , c'est trop pour nous.

Prochain arrêt, le "blue lagoon" et la grotte de " Tham Pou Kham", bon cette fois est la bonne. Le lagon est juste en arrivant, il y a déjà plein de chinois qui font de la tyrolienne au dessus des champs. On monte d'abord voir la grotte, c'est pas très long, mais c'est très escarpé, une chance qu'on peut se tenir sur des bouts de rampes en bambous. Arrivé en haut, on entre dans la grotte qui est immense Wow, plein  de stalactites et de stalacmites. On a nos frontales, et il faut quand-même faire très attention où on met les pieds, c'est parfois glissant. On se rend jusqu'à un bouddha couché, la grotte est vraiment grande et belle. On pourrait continuer encore beaucoup plus loin, mais c'est très sombre. On redescend pour aller faire saucette dans le lagon, c'est bien. L'eau est pas trop froide mais pas si claire, c'est la première trempette du voyage.

On dine dans un petit resto sur le site, le padthai est excellent et la salade de papayes aussi. C'est reparti pour notre tour, mais tout à coup le chemin devient encore en terres et roches. On comprend pourquoi les chinois louent des "dune buggy", c'est plus facile de conduire ça qu'un scooter comme nous , avec 2 personnes en plus. On avance de quelques km et on décide de rebrousser chemin, c'est trop difficile et stressant, et il y a plein de circulation. Plus loin, on entre dans un petit village et on découvre un super beau temple, il semble être rénové depuis peu. Avec en toile de fond les montagnes, c'est de toute beauté.

En continuant, on voit une affiche d'une autre grotte, on s'y rend. On fait une belle marche dans les rizières, on traverse des ponts de bambous, pour finir par arriver à la grotte. Il y a un beau petit plan d'eau cristalline juste en bas, et on monte dans la caverne, c'est assez étroit, et plus ça grimpe, plus ça rétrécit, c'est un  couloir et on ne voit plus la sortie, je n'aime pas ça.... Pierre continue de monter un peu, mais moi je redescend.

On revient en ville vers 3h15, comme il est tôt on poursuit sur la route asphaltée pour voir s'il n'y aurait pas de beaux points de vue. C'est finalement assez quelconque, autant vers le nord que vers le sud, alors on revient prendre une bière au même resto qu'hier. On en profite aussi pour voir où on peut louer des tubes pour faire la descente de la rivière demain. Le coucher de soleil est moins beau ce soir, il y a plus de nuages.

De retour pour une douche bien méritée, on retourne en ville pour souper. On ne sait plus quoi manger, ce sera hamburger et frites pour moi et Pierre a eu un spaghetti au lieu du hamburger qu'il avait commandé, un peu déçu mais finalement le spag était excellent (et le burger aussi).